Monsieur
PAR Jean ZOMBO Directeur Général ACEP Cameroun
QUESTION 1 :
Dans quelle situation se trouve aujourd’hui le la Micro finance au Cameroun, quand on sait que c’est justement un pays où 50% du PIB provient du secteur informel ? Et par ailleurs, comment expliquez-vous qu’il n’y ait pas eu de psychose auprès de la clientèle de la Micro finance, lors de la faillite de la Compagnie Financière de l’Estuaire, considéré comme l’un des fleurons de ce secteur.
Réponse Q1
Aujourd’hui, avec plus de 400 institutions représentatives, le secteur de la micro finance au Cameroun se porte relativement bien ; il s’organise et les fondamentaux sont en train d’être mis en place. Au sein de la commission bancaire, une sous-direction de la Micro finance existe et a pour rôle de conseiller, de contrôler et d’arrimer nos procédures ainsi que notre comptabilité aux normes internationales. Cela entraine d’énormes restructurations de nos établissements qui sont obligés soit de fusionner, soit de recapitaliser en ouvrant l’actionnariat traditionnellement familial à d’autres entités avec pour but une meilleure gestion, au risque de disparaitre.
La faillite de COFINEST a créé pendant près d’un mois un problème systémique dans nos établissements. En effet, nous avons connu d’énormes décaissements en cette période du fait d’une crise de confiance à l’égard de toutes les IMF. Actuellement, les clients observent l’ossature actionnariale, avant de déposer leur épargne. C’est ainsi que nous observons une augmentation progressive de nos épargnants sans doute du fait de la présence dans l’actionnariat d’ACEP Cameroun, des groupes internationaux à l’instar du groupe Banque Populaire à travers la BICEC, d’une structure française à savoir Investisseur et Partenaires pour le Développement (I&P) des organes paraétatiques comme la SNI et la chambre de commerce (CCIMA) et un groupe américain ACEP International.
QUESTION 2
Pourquoi le projet ACEP Cameroun crée du fait