Monsieur
Bayer : quels remèdes pour sauver la pharmacie ?, par Albéric Tellier
1. Bayer : un peu d’histoire… 2. Fusions, acquisitions et alliances dans l’industrie pharmaceutique
Le cas proposé intègre, au moment de sa rédaction, des informations récentes (fin 2006). L’enseignant pourra actualiser le cas en consultant le site français de la société Bayer qui présente notamment les résultats des différentes branches : http://www.bayer.fr.
1. Bayer : un peu d’histoire… Ancien apprenti dans le commerce de produits chimiques, Friedrich Bayer est devenu très tôt un spécialiste des colorants naturels et a développé un vaste réseau de distribution dans toute l’Europe. Dans les grandes capitales européennes, les produits qu’il propose sont réputés pour leur grande qualité. Il s’intéresse ensuite au développement de la chimie minérale persuadé qu’il est possible de fabriquer, à partir de composants non organiques, des colorants bien supérieurs. En 1863, il fonde, avec son associé Johann Friedrich Weskott, une usine de teinturerie qui va se développer rapidement grâce à la mise au point de plusieurs colorants à succès, notamment à base de goudron. Après la mort de Friedrich Bayer en 1880, ses descendants vont transformer l’entreprise familiale en une société anonyme qui prendra le nom de Bayer A.G. En 1897, le destin de la firme Bayer va basculer. Un des ses employés, Felix Hoffmann, réussit à obtenir de l’acide acétylsalicylique pur et maîtriser sa production industrielle. Doté de propriétés analgésiques, le produit a également la particularité de faire baisser la fièvre. La légende raconte que les efforts d’Hoffmann étaient destinés à soigner son père souffrant de rhumatisme chronique. En 1899, Bayer dépose le brevet et la marque « Aspirin ». Introduit aux Etats-Unis dès 1900, ce médicament fera la fortune de l’entreprise.
Sources : Encyclopédie Wikipédia (http://fr.wikipedia.org – site consulté en juin 2007) ; Commission Européenne, Bulletin