Monuments aux morts
[pic][pic]
A notre époque, les lieux de commémoration de la 1ère guerre mondiale sont les monuments aux morts, souvent situés dans le cimetière de la commune. Ces monuments sont souvent des obélisques avec la liste des noms de soldats de la commune, morts pendant le conflit, gravés sur la pierre. On y retrouve également des symboles de l’UNC (Union Nationale des Combattants), le rameau d’olivier et la colombe, symbole de la paix, ainsi que des badges de soldats morts. On retrouve des traces plus discrètes de la guerre dans les églises, avec des plaques où sont marqués les noms des soldats morts. Il n’y a cependant pas de symbole autre que religieux dans ce lieu.
A l’époque actuelle, les commémorations se déroulent tous les 11 novembre devant ces lieux, en présence de représentants de l’UNC, du maire de la commune, et de quelques familles. Parfois, des classes scolaires y sont conviées. Mais seule une fraction de la population plus proche des événements (personnes âgées) ou concernée par le devoir militaire se sent concernée. En effet, la jeune génération est plus éloignée de ce conflit datant de presque un siècle maintenant.
A l’époque de nos parents, la situation était la même. Mais la différence est plus marquée à l’époque de nos grands parents. Après la guerre et jusque dans les années 1960, les commémorations étaient beaucoup plus grandes : Il y avait une cérémonie religieuse, suivie d’une procession et d’un recueillement au cimetière. Enfin, il y avait un grand repas, le soir, pour les anciens combattants et la population de la commune. Une plus grande fraction de la population y allait, car cette génération étaient plus proche du conflit, avec des parents ayant participé à ce conflit.
Cependant, les documents de la guerre, comme les lettres de poilus, les certificats militaires ou les badges étaient généralement cachés, le plus souvent dans un placard.