La mosaïque de la Bataille d’Alexandre provenait de la Maison du Faune à Pompéi, on la trouve aujourd’hui à Naples, au musée Archéologique National.Elle date approximativement du IIe siècle av J-C et il a été démontré qu’il s’agit bien d’une oeuvre hellénistique et qu’elle reproduit un tableau, celle de Philoxénos d’Erétrie pour le roi Cassandre, datant de la fin du IVe siècle av J-C.
Le pavement représentant la Bataille d’Alexandre a été mis au jour le 24 octobre 1831 dans la maison du Faune, la plus riche de Pompéi, elle couvre un îlot entier de la ville sur une surface de trois mille mètres carrés : la bataille décorait un exèdre, lieu de séjour et de réception.La représentation de la bataille mesure à elle seule 5,12m par 2,17m et avec son cadre , elle atteint 5,82m par 3,13m.

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La bataille est réalisé avec de petites tesselles, en moyenne trois millimètres carrés chacune et suivant la technique de l’opus vermiculatum, connue depuis le IIe siècle.Le procédé se différencie de la simple mosaïque par la disposition soignée des éléments en pierre, qui suivent des parcours ondulés ou circulaires, s’adaptant à la forme représentée.On a calculé la présence de quatre millions de tesselles, toutes tirées de pierres calcaires dont la couleur provient d’une minéralisation naturelle.
La petite dimension des composants et leur étroites disposition imitent une surface picturale : en les regardant à distance, les effets de mouvement de la surface et la fragmentation de la couleur-qui sont propre à la mosaïque-s’affaiblissent pour faire à une sensation de peinture.

Il y a un vrai degré de sophistication, par exemple : la réflexion d’un soldat à terre dans le bouclier, il y a un jeu de profondeur car on constate que le soldat ne regarde pas en dehors de l’oeuvre vers le spectateur mais occupe plutôt la position de spectateur en lui-même.La scène prend de l’amplitude, de la profondeur et du concret grâce au cheval au milieu en position transversale et aux