Motivation des personnels
Informations et ressources
Le mémoire professionnel est l’écriture d’un cheminement pratique problématisé, étayé par la théorie.
Les modalités d’accompagnement du stagiaire ainsi que les détails à propos de la construction du mémoire professionnel sont très divers d’un IUFM à l’autre. L’esprit général reste en revanche identique partout. Les points suivants tentent de le décrire. Ce sont autant de conseils pour les stagiaires PE2.
Enjeu et légitimité Le mémoire professionnel permet au stagiaire de construire, et à l’institution d’évaluer, les acquisitions des compétences professionnelles qui ne peuvent pas être construites et évaluées dans les autres domaines de la formation (cf. entretien avec Gilles Baillat). Ces compétences peuvent se résumer sous le vocable de réflexivité, qui désigne l’aptitude à réfléchir sur sa pratique réelle, en dehors de l’urgence de faire la classe, et à travers la lecture d’ouvrages théoriques. Processus plus que produit Le mémoire professionnel n’est pas à considérer comme un produit fini, mais plutôt comme un processus de réflexion et de recherche à propos d’un questionnement issu d’une pratique. Il commence dans la classe, s’échafaude durant toute l’année, et aboutit à une soutenance orale. C’est l’ensemble de ces aspects qui est apprécié en fin de parcours, et, en aucun cas, le simple objet « mémoire de 30 pages ». Le mémoire professionnel n’est pas un rapport de stage. Il a deux objectifs essentiels : la problématisation et l’analyse de la pratique. Pratique professionnelle avant toute chose Le mémoire professionnel s’ancre dans une pratique. Cela signifie qu’en aucun cas un mémoire professionnel ne peut se structurer sur la présentation d’une théorie pédagogique ou didactique ex nihilo, suivie de son illustration dans une pratique de classe. C’est exactement le contraire qui est attendu : la pratique est première et la théorie vient éclairer l’analyse de cette pratique (cf. schéma de la page 37).