mouvement d'objet dans le système solaire
Introduction : un peu d’histoire (pour changer) …
Dans l’Antiquité, les philosophes avaient une approche géométrique de l’Univers. Ainsi, Platon envisage-t-il pour décrire les objets et les substances des solides de plus en plus complexes :
Au XVI ème siècle, le fabuleux astronome Johannes Kepler proposera un modèle du système solaire où ces cinq solides sont empilés les uns dans les autres, dans l’ouvrage Mysterium Cosmographicum :
On remarque que ces solides platoniciens ont de plus en plus de faces, et tendent à se rapprocher de la structure d’une sphère. Pour les Anciens, la sphère manifeste la perfection de la création. C’est ainsi qu’ils envisagent l’existence d’une sphère céleste à laquelle seraient suspendues les étoiles. Notons au passage que ce concept fait écho à celui que proposaient les égyptiens plusieurs millénaires auparavant.
Ce mode de représentation ne permet cependant pas d’expliquer une observation que n’importe qui peut faire très facilement :
On envisage alors des modèles plus complexes afin que la représentation de la sphère céleste puisse tenir compte de ces considérations :
Les Quatre Parties du monde soutenant la sphère céleste, par Jean Baptiste Carpeaux (Musée d’Orsay, Paris)
Sphère céleste (Collection privée)
Peu à peu, l’idée que la Terre est au centre de l’Univers fait long feu. L’extrait du film AGORA, péplum philosophique hispano-maltais réalisé par Alejandro Amenábar sorti en 2009, nous montre comme Hypatie d’Alexandrie parvient à expliquer pourquoi le Soleil ne peut pas être à une distance constante du Soleil toute l’année, sans quoi il n’y aurait pas de saisons (elle ne tient alors pas compte de l’inclinaison de la Terre par rapport à son axe, vérifiée pourtant pas Hipparque de Nicée en 150 avant Jésus Christ).
Lien youtube : http://www.youtube.com/watch?v=GASMFhGsGHw
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