Méthodologie dissertation
- Le premier est l’accroche (3-4). Il faut appâter le lecteur, lui donner envie de lire votre copie.
Cela peut se faire de mille manières : partir d’une citation littéraire, d’un fait d’actualité, de considérations historiques, sociologiques ... Peu importe: il faut accrocher! Mais attention à l’esbroufe : votre accroche doit être reliée au sujet.
- Le deuxième est le cœur de l’introduction (10-15) : il s’agit de décortiquer le sujet. Il faut donc en définir les termes, en saisir et restituer l’intérêt, les enjeux.
Si vous décidez de faire des choix méthodologiques (exclure tel ou tel pan du sujet pour telle ou telle raison, c’est là qu’il faut vous en expliquer : au moins le lecteur connaîtra le sens de votre démarche). Il se termine nécessairement par la formulation du ou des problèmes de droit soulevés par le sujet.
- Vient alors logiquement le troisième et dernier paragraphe : l’annonce de plan.
Celle-ci doit en effet être visible.
Le plan doit répondre au(x) problème(s).
Sur le corps du devoir
Deux parties ; deux sous-parties.
Le tout est apparent : I. A. B. II. A. B.
Les titres sont clairs et, autant que possible, courts.
Ne pas oublier les chapeaux introductifs pour annoncer les A et B de chaque partie. Il faut prendre le lecteur par la main et lui expliquer votre démarche.
Ne pas oublier non plus une phrase de transition à la fin du A pour annoncer le
B et à la fin du I pour annoncer le II.
Après chaque argument de nature théorique, tâchez de donner un exemple concret, tiré par exemple d’une décision de justice.
Quand vous faites référence à une décision de justice, le minimum est d’en donner la référence (évitez « la jurisprudence »). Même chose lorsque vous vous appuyez sur un texte de loi (ou autre). L’idée est claire : tout ce que vous avancez doit être vérifiable ! Sinon, cela ne vaut rien du tout.