Méthodologie individuelle du travailleur social en belgique
Chapitre 1 : l’intervention individuelle en travail social.
Intro :
Depuis son origine, le propre du travail social a été d’intervenir sur les problèmes sociaux. Ceux-ci concernent les individus et les familles les plus démunies de la société. Quelque part, on va considérer que la personne était vue comme un problème à traiter et par conséquent il faut modifier le problème et donc modifier la personne.
L’intervention individuelle ne peut s’inscrire dans une telle vision réductionniste.
Une autre vision de l’intervention individuelle consisterait à comprendre la personne cliente dans son entourage (dans le 1e cas, on avait la personne = prob à traiter→ insuffisant)
Dans le 1e cas, la personne est considéré comme un objet passif (terme choquant car on parle d’un être humain et passif car c’est le travailleur social qui doit uniquement s’occuper du problème)
Dans un 2e cas, la personne est considéré dans son entourage et est considéré comme sujet actif.
→ Le terme ‘problème’ disparaît, on en a conscience mais on met en avant la personne, son rôle et sa place dans la société.
Dans un 1e cas, on parle d’intégration car on oblige la personne à entrer dans la société. (EX : on s’en fou qu’elle aime ou non sa profession)
Dans le 2e cas, on parle d’inclusion, c’est une forme d’intégration mais qui a du sens autant pour le travailleur social que pour le bénéficiaire. La personne – cliente trouve un sens à s’intégrer.
Et si la personne est passive, elle n’est pas sujet et ne veut pas trouver de sens. Par conséquent, impossible de réaliser l’inclusion.
L’AS doit considérer la personne comme sujet actif.
Dans le 1e cas, il n’y a pas d’acteur, il y a une standardisation des réponses.
Dans le 2e cas, il y a 2 acteurs et donc il y a une individualisation des réponses.
RMQ par rapport au 2e modèle. : Il est difficile dans notre société actuelle à mettre en place.
Pour plus d’information : « introduire au TS,