Nantas
Tout d’abord, l’écrivain de la deuxième moitié du 19e siècle transmet dans ses œuvres une thématique sociale. Celle-ci pouvait se manifester de plusieurs façons, dont celle du rapport entre un dominant et un dominé. Effectivement, dans l’œuvre réaliste «Nantas», ce rapport est bien évident à plusieurs reprises. Parmi celles-ci, la première rencontre entre le futur marié et son beau-père exprime adéquatement ce rapport entre quelqu’un de haute et de basse classe. Le baron Danvilliers étant un homme riche exerce un certain pouvoir sur Nantas, car il est très pauvre et qu’il n’a aucune raison de demander la main de sa fille. Bien que Nantas semble mal positionné face au baron, ce dernier continue sans cesse de dégrader le jeune homme sans qu’il puisse dire un mot : «« Quoi ? que voulez-vous que je permette ?... Ce n’est pas à vous de parler ici. Je vous dis ce que je dois vous dire et ce que vous devez entendre, puisque vous venez à moi comme un coupable... Vous m’avez outragé.»» Le père de la jeune fille ne veut évidemment pas que Nantas dise un mot, car il sait bien qu’il est un homme très peu fortuné, donc il se permet d’exercer une force sur lui. Ce rapport entre dominant et dominé peut être remarqué dans plusieurs récits