Le neuromarketing tente de définir des facteurs psychologiques ou neurologiques, qui interviennent dans la prise de décision du consommateur, ou qui pourraient expliquer en partie son comportement. Par la suite, ces découvertes peuvent aider le chef de produit à développer des produits plus adaptés aux attentes du consommateur, ou à adapter certains éléments d’une stratégie de marketing pour mieux communiquer et se faire comprendre.

Par exemple, aux États-Unis, on sait que les banques utilisent certaines méthodes de neuromarketing pour présenter les prêts à leurs clients sous le meilleur angle possible.

Constat : Le marketing et la publicité font appel aujourd’hui aux sciences, plus particulièrement aux neurosciences, pour de meilleurs résultats. En comprenant mieux le fonctionnement du cerveau, les publicitaires pensent ainsi accroître l’efficacité de leurs campagnes.
Problématique : Pourquoi les publicitaires pourraient s’intéresser à cette nouvelle discipline, le neuromarketing ?
Article : Le neuromarketing est apparu aux États-Unis, c’est une discipline nouvelle en France. Il analyse l’émotion du consommateur pour savoir ce qui le pousse à l’achat. Son utilisation reste très confidentielle.

[...] Aux États-Unis, les banques utilisent cette méthode pour présenter de la meilleure façon les possibilités de prêt à leurs clients. Rares sont les entreprises qui dévoilent si elles pratiquent le neuromarketing, car c’est un sujet sensible et cela peut véhiculer une mauvaise image au consommateur. Daimler Chrysler a réalisé une étude, ou probablement plusieurs, mais n’a rien communiqué et reste enfermé dans son mutisme. De plus, cette technique coûte relativement cher et n’est pas accessible pour toutes les entreprises. Un test coûte en moyenne 1.000 euros par personne dans un cadre de recherche privé. [...]

Le processus de choix d’un consommateur émane d’une expérience antérieure et de forte familiarité, on parle d’expérience cognitive qui va permettre un