note
Le 15 octobre 2013, j’ai perdu une personne très chère à mes yeux, mon grand père. Un évènement de vie, comme tant d’autres, qui peut toucher n’importe qui. J’ai abordé le stage qui a suivit avec une appréhension énorme et un mal être évident.
J’ai effectué mon stage du semestre 5 dans un service de chirurgie ORL de l’hôpital L. de Toulouse. Je suis en troisième année, je sais qu’on attend beaucoup de professionnalisme de ma part. Je sais également que, de nature exigeante envers moi même, il fallait que j’y arrive. Que j’arrive à me rendre en stage en étant prête, motivée, confiante et sûre de moi. En réalité, j’étais bien évidemment tout sauf dans cette dynamique là. Dès lors, comment revêtir le rôle de stagiaire infirmière quand à l’intérieur on ne se sent pas apte à endosser ce que représente cette tenue blanche ? Comment passer outre de sa tristesse et de ses émotions sans le retranscrire dans sa posture professionnelle ?
Le stress, la fatigue, la vie personnelle qui nous joue des tours, l’appréhension … Tout ceci n’est pas le mélange optimal pour être compétent en stage. Et, comme toute personne, il a fallu aller de l’avant. C’était parti pour 10 semaines de stage.
Le métier d’infirmier est un travail qui demande beaucoup d’empathie et de dévotion. Le contact humain constitue le cœur de ce métier.
Ce service de chirurgie ORL accueille jusqu’à 18 patients et chacun bénéficie d’une prise en charge soignante, médicale et paramédicale.
Les principales interventions sont des pharyngectomie et/ou laryngectomie totale ou partielle, des chirurgies du nez et des sinus, des amygdales, des glandes salivaires …
L’équipe d’infirmière a su me mettre à l’aise dès le départ, et m’a laissé beaucoup d’autonomie dans la prise en charge des patients. J’ai ainsi pu prendre plus facilement confiance en moi et profiter pleinement de ce stage enrichissant.
Peu à peu, je me suis intégrée à l’équipe et me suis sentie plus à mon aise