Notes de cours et etude cours 1 a 3
Plan de cours-Santé, longévité, habitudes de vie et société
L’ÉTAT DE LA SITUATION1
La promotion de l’activité physique, l’incitation à une alimentation saine et équilibrée, les campagnes anti-tabac, la consommation modérée d’alcool, les techniques de gestion du stress… On nous rebat les oreilles de ces concepts moralisateurs qui sont pourtant pleins de bon sens. C’est l’évidence que le fait de bouger, de bien manger et de ne pas fumer est bon pour la santé, mais combien en connaissent les mécanismes physiologiques précis et savent pour quelles raisons il est recommandé d’agir ainsi? Afin d’expliquer l’importance d’un tel mode de vie, analysons d’abord l’évolution de la santé de la population en général.
Il y a cent ans, les Québécois devaient se battre contre des maladies infectieuses, telles que la pneumonie, la tuberculose, le choléra et la poliomyélite. Peu à peu, le domaine médical est venu à bout (ou presque si on pense au sida) de ces maladies avec la découverte de vaccins au début du siècle et l’apparition d’antibiotiques dès la fin de la Deuxième Guerre mondiale. Combiné à l’amélioration des mesures d’hygiène et surtout à la baisse de la mortalité infantile, ce progrès a permis à la population d’atteindre une espérance de vie d’environ 80 ans.
Malgré ces progrès, la société est maintenant aux prises avec un tout autre problème : les maladies chroniques ou maladies liées au mode de vie. En effet, les maladies cardiovasculaires et le cancer, pour ne nommer que celles-là, constituent les principales causes de décès. De plus, elles influencent énormément l’espérance de vie en bonne santé. Vivre jusqu’à 80 ans et pouvoir en profiter pleinement, c’est pourtant un souhait pour tous. Certains diront avec raison qu’une plus grande espérance de vie augmente les chances d’être confrontés à ce type de maladies et que tous ne peuvent mourir de mort naturelle. Les maladies chroniques ont toutefois un impact significatif sur la qualité de vie. Mais voyons