La notion de génération est définissable en plusieurs points. D’un point de vue démographique, une génération est un ensemble d’individus ayant une vingtaine d’année durant une même décennie, d’après Frédéric Gaussen, «Qqu’est-ce qu’une génération », Le Monde, 1981. Par exemple la génération Hippies est constituée principalement des personnes ayant le même âge entre 1965 et 1975. D’un point de vue généalogique, une génération se situe à l’intérieur d’une même famille, séparation entre les grands-parents, parents et enfant. Les enfants constituent la dernière génération. C’est un rang dans une famille.
D’autres part une génération est aussi une liaison entre des individus ayant participé à un même fait historique. D’après Jean-François Sirinelli « Génération 68 », L’Histoire, 2003, Mai 68 est à l’origine d’une génération « mythique », symbolique. Les jeunes manifestants de cet événement font partie d’une génération portant le nom du fait historique. Les différentes générations historiques sont symbolisées par un mode vie, comme par exemple la génération hippie qui était une génération pacifiste, opposée à la guerre au Vietnam. Elle était engagé dans un même mouvement et former une homogénéité.

Une génération possède des valeurs et des croyances qui font que chaque personne d’un même âge est possédant ces convictions font partie de cette génération. D’après Gaussen, une génération partage les mêmes valeurs, expériences, goûts, révoltes, rêves, etc. C’est ceci qui créera l’identité d’une génération.
Ces phénomènes générationnel abolissent les différences entre les individus pour créer un ensemble de personne se ressemblant. La notion de génération transcende les différences sociales, culturelles et politiques. En 1968, il existait des différences sociologique et culturelle de ces jeunes, mais l’événement politique contribue à une homogénéisation de la jeunesse. Cette idée de Sirinelli peut être confronté à celle de Matzneff, « Le Taureau de Phalaris », 1994 qui