Suite à la lecture et à l’analyse de ces documents, « pourquoi faut-il raconter des histoires » de Jean MOLINO, « storytelling, la machine à fabriquer des histoires et à formater des esprits » de Christian SALMON, « le sultan pardonne à Shéhérazade » de Arthur BOYD HOUGHTON, et enfin « le pouvoir des Fables » de Jean de La Fontaine, qui illustrent le thème du détour, nous pouvons en résumer les faits en deux parties.
Tout d’abord nous pouvons voir l’importance des histoires dans la vie de tous les jours, elles permettent un détour au sens positif dans certains domaines. Les histoires sont présentes de partout, les conteurs oraux réapparaissent et se multiplient. En effet, les histoires sont universelles et constituent le mode fondamental du vécu en langue naturelle et donnent un sens à notre existence. Celles-ci mettent en œuvre une certaine intelligence narrative qui permet de comprendre et expliquer nos différentes actions, de plus elles sont le réservoir de nombreuses actions humaines.
Ensuite les histoires peuvent parfois nous aider dans certaines situations, comme par exemple pour Shéhérazade dans « le sultan pardonne Shéhérazade » en effet, elle se sert de sa faculté à raconter pour détourner l’attention du sultan, et c’est grâce à ses histoires qu’elle attise la curiosité de son mari ce qui lui permet de gagner sa confiance et ainsi sauver sa vie et celle d’autres femmes.
Et enfin, prenons le cas de la fable et de ce Philippe qui utilise une histoire pour attirer l’attention qu’il n’arrivait pas à obtenir de la part de ses orateurs, il opte pour raconter un récit, car chacun peut le comprendre et se reconnaitre à travers celui-ci. Il va se servir d’une histoire, non seulement pour captiver l’attention mais aussi pour annoncer une mauvaise nouvelle, en effet cela permet de dire des choses pas faciles entendre pour les autres. Dans ce cas l’histoire permet de détourner la dureté de la réalité.
Dans cette seconde partie, nous verrons que certaines