Le début de la fin

C'était une journée de printemps et depuis deux jours les bombes que les avions balançaient au dessus de nos têtes semblaient hors d'usage, mais la décision était prise, nous devions quitter l'endroit où nous vivions car de grands hommes vêtu d'uniforme de couleur kaki qui nous menaçaient avec leurs armes à feu nous y obligeaient. Nous sommes donc partis mes parents, ma sœur, mon frère et moi sous une chaleur intenable, avec dans nos sacs très peu de provisions, les routes étaient vides et nous étions loin d'être arrivés. Lorsque fut atteint notre destination tout nous semblaient si calme, presque aucun bombardement … Presque.
Mes parents nous avaient laissées ma sœur et moi chez un couple de fermiers assez sympathiques, qui leur avaient fournis le nécessaire pour leur retour à la maison. Lorsque fut venu le moment pour ma sœur et moi de rentrer chez nous, nous avions peur d'être encore victimes des menaces de ces hommes. Mais à quoi bon, lorsque nous sommes entrées dans cette petite ville qui était la notre, tout étaient silencieux, les rues étaient vides, les bâtiments pillés par les bombes, aucun Allemands en vue. Et au loin, notre petite maison toujours debout nous attendait. Aujourd'hui n'est pas un jour ordinaire, il fait beau, nous pouvons savourer le chant des oiseaux ce qui n'était plus possible c'est derniers temps. C'était une journée parfaite, que ma sœur et moi même n'avions pas eu le plaisir de savourer depuis longtemps.
Aujourd'hui à sonné l'ordre d'évacuation. Aujourd'hui a sonné la fin de la