Numération romaine

572 mots 3 pages
Contrairement à une idée reçue, les chiffres romains ne sont pas acronymiques : par exemple, C n’est pas, au départ, l’abréviation de centum (écrit CENTVM). Les chiffres, attestés dans d’autres langues et écritures d’Italie, étaient au départ des symboles séparés, confondus ensuite avec les lettres. Ainsi, en numération étrusque (dont l’alphabet également a été emprunté et adapté par les Romains) on trouve les symboles I, Λ, X, ⋔, 8 et ⊕ pour I, V, X, L, C et M1.

En fait, la critique moderne reconnaît que la numération romaine est une survivance d'une pratique archaïque, antérieure à l'invention même de l'écriture (et donc, à strictement parler, préhistorique), et que l'on retrouve dans de nombreuses civilisations2.

Ces chiffres seraient dérivés de l'utilisation de bâtons à entailles et de la nécessité d'y faire figurer des repères : Le berger qui veut compter ses bêtes sans savoir énumérer prend simplement un bâton sur lequel figurent des encoches, fait passer son troupeau devant lui, et décale son ongle d'une encoche à chaque fois qu'une bête passe devant lui : l'encoche finale correspond au nombre de bêtes, et il suffit de repérer sa position pour conserver le nombre. Avec ce système, les premiers chiffres sont toujours des encoches simples, ultérieurement transcrites par des « I ».
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Le repérage n’est pas aisé dès que le nombre d’encoches dépasse une poignée, parce que l’œil ne perçoit pas clairement les collections au-delà de trois ou quatre éléments : lire IIIIIIII est pratiquement impossible (par comparaison à VIII, beaucoup plus simple). Le berger est naturellement conduit à intercaler régulièrement des encoches de forme différente, pour servir de repère visuel ; et le regroupement naturel (pour un berger comptant sur ses doigts) est par groupes de cinq (de 10 pour les Étrusques). Un tel regroupement est toujours utilisé de nos jours sur les règles à mesurer.

Le repère « cinq » naturel pourra être une encoche plus longue (utilisée sur

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