OBJET D ETUDE
Sans méthode, un recrutement se conclut souvent pas un échec. Le recrutement est un acte extrêmement important pour toute entreprise, il est donc important de prendre un maximum de précautions pour ne pas se tromper. On relève aujourd’hui des critères de discriminations à l’embauche (origine ethnique, âge…). Il existe cependant des comportements discriminatoires dans le processus du recrutement. La législation est venue encadrer la discrimination au travail grâce à des textes et la mise en place d’une autorité administrative : la Haute autorité de lutte contre les discriminations et pour l’égalité (HALDE). Toutes les entreprises ne luttent pas de la même manière face aux discriminations à l’embauche.
Alors, peut-on recruter sans discriminer ?
Dans une première partie nous analyserons la discrimination et la législation au travail puis dans une seconde partie on traitera les moyens de lutte contre la discrimination à l’embauche.
I- La discrimination et la législation au travail.
La discrimination au sens large est définie comme étant un traitement inégal et défavorable à l'égard d'une personne ou d'un groupe de personnes en raison de différences par rapport à d'autres individus placés dans des situations comparables. Ces différences peuvent prendre des formes diverses. Ce traitement différent peut résulter de la distinction, l'isolement ou même de la ségrégation des personnes «différentes» et souvent restreint leurs droits.
A- Les facteurs de discrimination
Lors d’un embauche, l’origine ethnique est le premier facteur de discrimination. En effet, 32% des agents publics et 37% des salariés privés disent avoir été victimes. Il existe également d’autre critères de discrimination comme l’âge qui affecte les plus jeunes, l’apparence physique, le sexe 28% des femmes enceintes et celles qui se mettent en congés maternité sont touchés mais aussi les convictions religieuses avec