Océan de victor hugo
Le XVIème siècle a joué un rôle prépondérant dans la vie de la poésie française. Les jeunes poètes de la Pléiade en définissent, en effet, une nouvelle conception que Joachim Du Bellay présenta dans Défense et illustration de la langue française. Un peu plus tard, il eut l’occasion de réaliser un rêve qui lui était cher : son oncle, le Cardinal Jean Du Bellay, qui fut envoyé par le Roi en mission à Rome, consentit de l’emmener avec lui. Mais une fois sur place, plusieurs déceptions ont provoqué chez le poète l’envie d’écrire le recueil intitulé Les regrets. C’est dans ce recueil que se trouve le sonnet « Heureux qui, comme Ulysse » (v.1) où il exprime l’envie de retourner dans son pays natal. Dans ce sonnet, n’est ce pas l’homme qui l’emporte sur l’humaniste ? Nous verrons, dans un premier temps, quels sont les procédés mis en œuvre par Du Bellay pour faire de ce poème l’un des plus beaux poèmes lyriques du recueil Les regrets, puis, dans un second temps, la préférence nationale qu’il exprime.
Nous pouvons tout d’abord nous intéresser aux procédés mis en œuvre par Du Bellay dans ce sonnet pour faire de ce poème l’un des plus beaux poèmes du recueil. Il est tout d’abord aisé de constater que l’expression des sentiments est majoritaire dans ce poème. En effet, on peut remarquer l’occurrence du pronom « je » (v. 5 et 7) et les déterminants possessifs « mon » (v. 5) et « ma » (v. 7). Il y a aussi l’interjection « Hélas » qui est mise en valeur par sa place dans le vers (à l’hémistiche). Le sentiment exprimé ici est l’envie. Cela montre bien que Du Bellay s’implique entièrement dans ce poème en nous faisant part de ce qu’il ressent. Tout cela nous amène à souligner la déception du poète. En s’impliquant dans ce poème, il exprime le regret qu’il a d’être loin de son pays natal. Ses sentiments sont explicites. Il est dans un état de dépérissement causé pas