Onu une gouvernace mondiale
Le manque de volonté politique et citoyenne à l'échelle internationale est aussi à l'origine de l'actuelle séquestration des Institutions internationales par l'agenda néolibéral, notamment les Institutions financières (Banque Mondiale, FMI), et le GATT (Accord Général sur les Tarifs douaniers et le Commerce), devenu l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC)par l'agenda néolibéral. Pierre Calame en retrace l'histoire. [1]. Joseph E. Stiglitz signale de son côté que « le besoin des institutions internationales telles que le FMI, la Banque mondiale et l’OMC n’a jamais été aussi grand, mais la confiance qui leur est accordée n’a jamais été aussi faible. » [1].
L'un des aspects les plus importants de la réforme des Nations Unies c'est le problème de la représentativité dans l'Assemblée Générale. Dans l'Assemblée, qui fonctionne selon le principe « un Etat une voix », des États avec une taille extrêmement inégale ont un poids égal dans le vote, ce qui déforme la représentativité et fait perdre toute crédibilité. En conséquence, « l’Assemblée Générale a perdu toute capacité réelle d’influence. De ce fait, ce sont les instances d’action ou de concertation des pays riches qui occupent le devant de la scène. » [1]
Gustave Massiah prône pour définir et mettre en œuvre une réforme radicale de cette institution. L'auteur propose une refondation qui soit la base d'une démocratie mondiale et pour la construction d'un Contrat social mondial, fondé sur le