Organisation de la production et conditions de travail
Introduction :
Amorce = A la fin du XIXe siècle et au début du XXe, F.W.Taylor et Henry Ford ont mis en place les principes de l’organisation scientifique du travail qui, offraient, en contrepartie d’un travail parcellisé, un emploi typique, une progression régulière des salaires réels et un accès à des produits standardisés. Un siècle plus tard, les méthodes ont changé. Elles reposent sur une adaptation de la production à une demande variable et diversifiée et sur une flexibilité des travailleurs.
Problématique = En quoi ces nouvelles formes d’organisation du travail, dérivées du Toyotisme, ont-elles modifiées les conditions d’emploi et de vie des salariés ? Ont-elles améliorées le statut des salariés ? Ont-elles contribuées à rendre le travail plus intéressant, plus motivant et moins fatiguant ? Ont-elles améliorées les qualifications des travailleurs ?
Annonce du plan = Après avoir montré que les nouvelles formes d’organisation du travail sont souvent présentées comme des améliorations par rapport à l’OST traditionnelle, nous développerons l’idée qu’elles sont loin d’avoir éliminé les contraintes liées à l’organisation du travail et qu’elles ont plutôt favorisé l’emploi précaire.
1 – LE TOYOTISME SE PRESENTE COMME UN PROGRES POUR LES SALARIES
A – UN NOUVEAU TYPE D’ORGANISATION DE LA PRODUCTION ...
Phrase introductive = A la fin des années 60, le Taylorisme et le Fordisme, qui parcellisaient à outrance les tâches, sont violemment contestées par des jeunes ouvriers de mieux en mieux formés. Dans le même temps, au Japon, de nouvelles formes d’organisation, qui se voulaient être l’antithèse du fordisme, se mettaient en place sous l’impulsion d’un ingénieur de Toyota, Taïchi Ohno. Quels en étaient les principes ?
On ne produit que ce qui est commandé alors que dans le Fordisme l’offre s’imposait à la demande. La compétitivité d’une firme ne se juge plus à sa capacité à imposer ses produits