Organisation du travail et croissance.
Parmi les facteurs de la croissance, nous avons vu le poids du facteur K, nous allons voir maintenant le poids du facteur travail (W). Il s’agit ici de se demander comment, par quels moyens on peut améliorer les méthodes de travail afin d’augmenter la productivité du W et plus largement la productivité du K.
Nous allons voir ici comment, au fil de l’évolution du capitalisme, les méthodes de travail ont évolué, l’organisation du W s’est mise en place et comment la population active s’est adaptée. Quelles conséquences ces changements ont eu sur le niveau de qualification de la pop° active ?

I- Des anciennes méthodes de travail.
De la nécessité de diviser le travail…
Doc : l’usine : une innovation => au départ, le travail se faisait à domicile (livraison de mat. 1eres « =» ramassage de YT finis) , cependant cette méthode était sujet de détournement, de vol, de perte, manque d’uniformité et de qualité… cela à amener à innover : naissance de l’usine = tout le monde travail le même endroit : surveillance, limiter les vols et les fraudes, améliorer le rythme et la qualité et économiser les couts de transport.
L’usine est la 1ere innovation majeure en terme d’organisation du W.
Doc : la division du travail chez A. Smith
Le Dvp. Des manufactures a entraîné l’amélioration constante de la productivité afin d’augmenter les rendements et profits. C’est Adam Smith qui va théoriser les avantages de l’organisation du travail dans son ouvrage ‘recherche sur les causes et la nature de la richesse des nations’ ou il décrit entre autre le fonctionnement d’une manufacture d’épingles ou il constate que le travail est décomposé en tâches élémentaires (travail parcellisé) qui a pour effet d’accroître la production.
La spécialisation de chacun (une tâche simple : facile à maîtriser) = économiser en geste et en déplacement = gains de temps (pas besoins de changer d’outils). Plus la tâche est simple, plus elle est faisable par les moins