Organisation du travail et croissance
I] L'organisation du travail accélère la croissance économique
A) Elles permettent des gains de productivité et un gain de compétitivité- prix source de croissance
- A. Smith 1723- 1790 (doc 2) : la division du travail engendre un effet dextérité (ou effet d'apprentissage), gains de temps liés aux postes fixes (spécialisation) et introduction des machines (productivité apparente), d'où gains de productivité et opulence générale.
- Ce principe de la division du travail est repris par F. Taylor (OST) et H. Ford (travail à la chaîne).
* Standardisation (P° de masse) / économie d'échelle/ baisse prix/ hausse C°/ Croissance
* Introduction du convoyeur/ gains de temps et productivité apparente/ baisse des coûts/ baisse prix…
* 5$ a day : hausse du pouvoir d'achat/ hausse C°/ hausse P°…
* Investissement/ multiplicateur/ croissance
- Cette organisation du travail a fait ses preuves en France pendant les 30 Glorieuses (période de régulation fordiste) comme on peut le constater dans le doc 3 : la hausse de la productivité apparente du travail est de 4,6% par an en moyenne de 1949 à 1961 (soit 3,5 points de plus que la période précédente) entraînant une hausse du PIB réel de 4,8% par an en moyenne (soit 3,9 points de plus que la période précédente). - En outre, en dépit de ses limites, ce mode d'organisation du travail est encore fort présent, non seulement dans l'industrie mais aussi dans les services comme le montre l'exemple de Mac Do (Doc 1).
B) Elles permettent des gains en terme de compétitivité structurelle source de croissance.
- Pour pallier les insuffisances des modèles « traditionnels » d'organisation du travail T. Ohno met en place le Toyotisme (Kanban) basé sur le principe des 5 zéro (délai, défaut, stock, papier, panne) : le maître mot de cette organisation du travail est la flexibilité (Doc 4 et
6) :
- Production de l'aval à l'amont (inverse des orga° traditionnelles) pour répondre au mieux aux besoins