Organisation du travail et croissance
I. Rationalisation de l’Organisation du Travail.
A. De la division du travail social à la division technique du travail.
a. La division du travail social.
Notion macroéconomique et microsocial. Chacun est spécialisé dans une fonction. La division du travail social entraine la nécessité de l’échange pour assurer son existence.
b. La division technique du travail.
C’est une notion microéconomique à l’échelle d’une entreprisse. C’est la parcellisation du travail dans l’entreprisse.
Selon A. Smith cette division technique du travail a de nombreux avantage :
- Gain d’habilité.
- Supprime les temps morts.
- Création de machines spécialisées.
D’après lui cela entraine des gains de productivité (opulence généralisée). Mais un inconvénient majeur un travail sans perspective, abrutissant.
B. Développement de l’Organisation Scientifique du Travail.
a. Le Taylorisme (1910).
Un constat la productivité horaires du travail est faible dans les entreprisses. Deux causes à ce constat.
Paresse des ouvriers, geste de travail non « scientifique ».
Solution comportant 4 principes :
- La division horizontale du travail avec définition du geste scientifique
- La division vertical du travail les uns conçoivent le travail (l’imagine) les autres exécute le travail.
- Salaire au rendement.
- Un contrôle disciplinaire des ouvriers.
Conclusion forts gains de productivité se heurtent au problème des débouchés.
b. Le Fordisme.
Apport de Ford.
Développe 3 innovations par apport à Taylor. Il mécanise la division horizontale du travail (chaine, tapis roulant). Il standardise les pièces et les objets finis, il augmente les salaires. Il fidélise et sélectionne els ouvriers.
« Inaugure la société la consommation de masse ». Le cercle vertueux du Fordisme.
Le fordisme est une innovation microéconomique dans l’organisation du travail. C’est aussi un moment particulier dans l’histoire du capitalisme.