Origine de la consommation moderne
Avant toute chose il est bon de rappeler que la consommation était autrefois seulement limitée à la satisfaction des besoins fondamentaux de l’Homme à savoir manger, boire, se soigner et avoir un toit. La consommation de façon superficielle était assez rare allant jusqu’à être réprouvé dans la Grèce antique. De manière plus général on peut considérer que la consommation que l’on peut qualifier de superficielle était seulement réservé à une minorité telle que les riches. Il faudra attendre la fin de la Seconde Guerre Mondiale pour assister à une évolution notable de notre façon de consommer, une transition vers la consommation moderne que nous connaissons aujourd’hui.
Suite à la deuxième guerre la consommation dite « de masse » était perçue comme étant un moyen privilégié pour assurer la prospérité, un moyen de sortir de l’après guerre. S’en est donc suivi une hausse du pouvoir d’achat qui, avec l’apparition progressive d’une très large classe moyenne, a favorisé la consommation de masse. Cette hausse du pouvoir d’achat a transformé nos besoins à satisfaire, restructuré les usages en ouvrant la porte aux stratégies de différenciation ou de représentation en enrichissant les symboliques de la possession. C’est ce que nous appelons aujourd’hui la consommation ostentatoire. Tout cela s’est donc traduit par une réorientation de notre quête du confort et du plaisir. Nous recherchons désormais le confort social en plus du simple confort physique. Désormais nous nous consacrons au plaisir mental qui dérive de la mode, de la nouveauté et de l’action même de rechercher de nouvelles stimulations. Ce type de consommation est