Otan
Grâce à ses moyens logistiques, l'Otan a su, durant la guerre froide, « garder les Russes à l’extérieur, les Américains à l’intérieur et les Allemands sous tutelle »[2] comme le souhaitait son secrétaire général d’alors, Hastings Lionel Ismay. Après l'implosion de l'URSS, l'organisation s'est vu confrontée à de nouvelles menaces, notamment les revendications nationalistes dans l'ancien bloc communiste et l'essor du terrorisme international. Alors qu’elle n’a longtemps eu pour tâche que de garantir la défense et la stabilité de la zone euro-atlantique, l'Alliance promeut aujourd'hui des relations élargies de coopération dans le monde (Partenariat pour la Paix, Conseil OTAN-Russie, etc.).
Le siège de l'Otan se trouve depuis 1966 à Bruxelles et son commandement militaire (SACEUR) à Mons (Belgique). Cinq nations européennes (l'Autriche, la Finlande, l'Irlande, la Suède et la Suisse) ne font pas partie de l'Otan parce qu'elles se disent militairement