Ou je ss
Monette Vacquin s'inquiète aussi de la théorisation de la parole, déconnectée de la réalité du corps : "L'inflation de l'abstraction dans les discours, l'emballement du temps, vont de pair avec une coupure d'avec le corps senti, vécu, où logeait la souffrance ou le débat intérieur. C'est le chemin du corps à la parole qui doit être coupé". Pour elle, "c'est toute l'expérience de la vie qui s'idéologise".
Sur les revendications liées à l'homoparentalité, elle rappelle que : "ce qui est neuf, c'est la demande adressée à la loi, la volonté de la mettre devant ses inévitables contradictions, de la faire plier devant la toute-puissance d'une dialectique à la main de fer (...). Les juristes sont pris, nous sommes tous pris, dans quelque chose qui nous dépasse et qui a toutes les caractéristiques d'un délire. D'une maladie de la raison même qui se confond avec une rationalisation sans