Ou se perdent les hommes
Dans ce récit, Ralph ne voit pas du tout de la même façon les détenus de la prison des Baumettes comme l’inspecteur. En effet, Ralph a un contact plutôt « familier » avec les prisonniers, cela explique peut-être sa position par rapport à ceux-ci. Il a de la compassion pour les détenus avec lesquels il travaille, comme il le montre à la page 14 avec : «Peut-être que l’un d’entre eux, au fil du temps, deviendra poète ou romancier, ils le méritent tous autant ». On a l’impression, comme lui-même le dit qu’un lien de confiance s’est tissé entre les détenus et lui. Ralph ne trouve pas les détenus comme extrêmement dangereux. Il les qualifie seulement «d’enfants dangereux ». Pour Ralph, les personnes détenues a la prison des Baumettes sont des personnes comme toutes les autres, a part peut-être qu’elles ont commis une ou deux erreurs plus ou moins graves. Ce qui en passant peut arriver à tout le monde. Ralph s’étonne même que jusque-là aucun détenu ne lui ait demandé de faire entrer de faire entrer une lime ou un révolver ( p. 19). Le plus frappant à mon avis, est le passage où Ralph nous dit que deux ou trois de ces détenus sont même devenus ses amis ! Cela montre vraiment son opinion sur les détenus de la prison des Baumettes. L’inspecteur lui a un contact beaucoup moins « familier » et peut-être plus dur et plus violent voire brutal avec les détenus. Il a un avis, qui est donc plus dur et moins compréhensible envers eux. L’inspecteur pense que les prisonniers sont des personnes dangereuses et que si elles se trouvent en prison, ça n’est pas pour rien ! Il a une opinion très claire et je dirais même un peu trop « affirmé » sur les éducateurs et les travailleurs sociaux comme Ralph, car il parle d’eux en faisant une sorte de généralité. Il les décrit comme étant des personnes qui feraient tout pour faire sortir les détenus de la prison au plus vite, et qu’ils ne voient pas les détenus