Pascal

2812 mots 12 pages
Blaise Pascal (1623-1662) Pensées, fragment 347 de l'édition de Brunschwicg | |
|"L'homme n'est qu'un roseau, le plus faible de la nature; mais c'est un roseau pensant. Il ne faut pas que l'univers entier |
|s'arme pour l'écraser: une vapeur, une goutte d'eau, suffit pour le tuer. Mais, quand l'univers l'écraserait, l'homme serait |
|encore plus noble que ce qui le tue, parce qu'il sait qu'il meurt, et l'avantage que l'univers a sur lui, l'univers n'en sait |
|rien. |
|Toute notre dignité consiste donc en la pensée. C'est de là qu'il faut nous relever et non de l'espace et de la durée, que nous |
|ne saurions remplir. Travaillons donc à bien penser: voilà le principe de la morale." |
|Explication du texte de Pascal Pensées, fragment 347, éd. Br. |
| |
|[Introduction] |
|A travers cet extrait que nous avons à étudier, Pascal s'efforce de définir l'homme. Alors que les hommes s'enorgueillissent |
|souvent de la spécificité du genre humain face à la nature, l'auteur ici indique que cette essence propre de l'homme n'est que le|
|pendant noble d'une fragilité extrême. |
|Pour soutenir cette idée selon laquelle en dépit de sa faiblesse physique, l'homme possède une dignité unique parce qu'il est un |
|être conscient, Pascal pose d'abord cette thèse puis en explique les deux principaux caractères pour finalement en déduire la |
|spécificité de l'homme jusqu'à produire une

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