Passage de la répression financière à la libération financière au maroc
Passage de la répression financière à la libération financière
La politique monétaire appliquée au Maroc ' comme c’est le cas dans les pays en voie de développement- avant les années 1990 était caractérisée par ses instruments de control directe, dont la principale raison était l’affectation des ressources financières aux investissements des secteurs jugés prioritaire ; ces instruments sont d’ordre quantitatif et qualitatif.
▪ Les instruments d’ordre quantitatif : ' Le plafond de réescompte qui limitait les possibilités d’accès au refinancement des banques. ' La réserve obligatoire qui obligeait les banque de bloquer une partie de leurs exigibilités dans un compte au niveau de BAM. ' L’encadrement du crédit qui limitait le volume de crédit que pouvait accorder chaque banque.
▪ Les instruments d’ordre qualitatif : ' Le soutien des crédits octroyés aux secteurs prioritaires en les exonérant des instruments de control direct quantitatif. ' Une réglementation des taux d’intérêts discriminatoire en faveur du financement de secteurs d’activité particuliers. ' Les emplois obligatoires qui épuisaient une grande partie des exigibilités des banques pour les orienter vers le financement de secteur prioritaires ou le financement du déficit budgétaire.
Aux années 70 on assiste à l’émergence de la théorie néo-libérale qui conclu que le développement économique passe par un développement financier, et qui dénonce la politique de répression financière. Alors le Maroc en concertation avec le FMI et la Banque Mondiale procède à la mise en place du PAS ou les réformes financières s’inscrivent comme mesures de premier plan. Cette phase de libéralisation financière connaîtra :
▪ L’abandon de la politique quantitative par : ' Le désencadrement du crédit qui va entraîner une nette progression des crédits. ' La suppression du réescompte.
▪ Le