Patriotisme vs nationalisme
Le nationalisme la haine des autres.
Le patriotisme (du latin pater signifiant père) est un sentiment d'appartenance à un pays, qui renforce l'unité selon des valeurs communes. C'est un état d'esprit qui pousse quelqu'un à défendre et à ressentir de l'amour et de la fierté pour les intérêts de son pays. Le patriotisme est une doctrine prônant l'attachement et le dévouement envers sa patrie, souvent avec la volonté de la défendre militairement au besoin.
Il se distingue du nationalisme, terme qui désigne un mouvement politique déclarant vouloir exalter la nation sous toutes ses formes (culture, religion, racines, etc.) par opposition aux autres nations et populations. Ce mouvement est né vers 1870, il trouvait alors ses militants principalement dans la petite bourgeoisie[][] chauvine et xénophobe. []Dans les faits, une dérive du nationalisme est le flamingantisme. C’est un mouvement initié par les curés des Flandres sous l'occupation française à partir de 1792. Entré plus ou moins en sommeil à la chute de l'Empire en 1815, le mouvement s'accommode pourtant mal de la domination protestante pendant la période où ils sont annexés à la Hollande. De sorte qu’en 1830, ce n'est pas un accident de l'histoire qui poussa les Belges, du nord comme ceux du sud, à se défaire de la tutelle néerlandaise mais une religion commune, catholique en l'occurrence.
Le choix de la langue française pour la jeune nation belge était logique. Bien que les Wallons et les Flamands utilisaient de nombreuses variantes dialectales, la bourgeoisie belge était coutumière du français, comme dans l'Europe entière. Il paraissait peu convenable de choisir comme langue nationale celle des Pays-Bas puisque la révolution étant justement dirigée contre ce pays. Après l'apparition de l'État belge, le développement progressif du mouvement flamand, dans lequel il faut distinguer plusieurs tendances : les séparatistes, les confédéralistes, les