Pauline
« Barbara » représente la féminité, elle a été aperçue dans le port de Brest. C’est une ville qui a subis de nombreux bombardements (165), en 1944, qui ont fait beaucoup de mort et on pratiquement détruit toute la ville. Prévert étant attaché à cette ville a décidé d’en parler à travers « Barbara ».
Le poète utilise le tutoiement pour s’adresser à Barbara, c’est une forme peu commune, cela traduit la complicité qu’il entretient avec cette femme.
Les anaphores « rappelle-toi Barbara » et « il pleuvait sans cesse sur Brest ce jour-là » font penser aux refrains d’une chanson et donne un rythme au poème.
Le texte est simple dans une tonalité nostalgique. Le récit progresse par la rencontre des deux amants sous la pluie. « La pluie » est une métaphore pour symboliser les bombardements qu’a subit la ville. Ces deux amants représentent tous les autres couples qui ont été détruits à cause de la guerre.
Allitération en « s » dans la phrase : « il pleuvait sans cesse sur Brest ce jour-là » nous donne l’impression que jamais la pluie, sous-entendu « les bombardements », ne s’arrête.
Nous étions dans un cadre heureux remplit de bonheur et tout à coup, la guerre va tout gâcher et on va tomber dans une atmosphère plus sombre.
Prévert se révolte contre la guerre qui tue l’amour et qui prend la jeunesse en plein vol.
Il emploie des termes violents, exemple : « quelle connerie la guerre » et « qui crève comme des chiens ».
Suite à cette révolte, il reprend l’image de la pluie pour donner l’apparence classique, celle du déluge destructeur.
Le dernier mot du texte « rien » montre que la guerre a malheureusement finit par triompher sur l’amour.
CONCLUSION : Dans « Barbara », l’amour créé un environnement heureux, positif qui va se transformer en horreurs à cause de la guerre. Prévert parvient à dénoncer l’abomination de la guerre, à travers ce