Pauvreté et citoyenneté
Un individu est considéré comme pauvre quand son niveau de vie est inférieur au seuil de pauvreté. Cette pauvreté peut entraîner une exclusion sociale. Une fois exclue, il est très compliqué pour une personne de se réintégrer dans la société et dans la citoyenneté. Que fait la société française pour intégrer les pauvres ? Nous allons analyser le nombre de pauvres en France, les causes/conséquences de leur pauvreté, puis nous allons observer quels sont les organismes et les associations mis en place qui viennent en aide aux pauvres.
D’après le site internet, inégalités.fr, en 2009, la France comptait près de 8 million de pauvres, soit 13% de la population, si l’on fixe le seuil de pauvreté à 60% du niveau de vie médian qui est de 954 euros mensuels par personne. C’est-à-dire que près de 8 millions de personnes vivaient avec un revenu inférieur à 954 euros, en 2009. De plus ce nombre ne cesse d’augmenter d’année en année depuis 2004.
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On constate que cette pauvreté entraîne une exclusion des pauvres. La notion « d’exclusion sociale » est apparue au début des années 1990 dans un contexte de profondes mutations socio-économiques qui engendraient pour de nombreux individus un affaiblissement, voire une rupture, des liens sociaux. L’exclusion est donc un processus de marginalisation, par lequel un individu, ou un groupe, est rejeté hors d’un ensemble social donné et ne peut plus participer à son fonctionnement collectif. En effet, selon le site vie-publique.fr, les sources de cette exclusion sont diverses et peuvent se cumuler. L’origine est souvent liée à une situation de grande pauvreté qui est due à la perte d’un emploi ou de protection sociale, d’un logement, mais ce processus résulte aussi parfois d’un isolement dû à une fragilisation ou d’une absence de liens familiaux (ex : divorce, perte d’un être cher) et d’échanges sociaux. Un exclu est toujours un citoyen au sens juridique du