Paysage
Charles Baudelaire, un écrivain du XIXe siècle, appartenant au mouvement littéraire du romantisme et le symbolisme, qui met l’accent sur les valeurs du langage. « Paysage », est un poème publié dans la section « Tableaux parisiens » du livre Fleurs du Mal écrit en 1857. Le thème du poème étudié est la description du paysage parisien, on découvre Paris du XIXe siècle.
I) Le paysage urbain réel
1) Le poète observateur depuis sa fenêtre
Baudelaire parle de ses rêveries à la fenêtre pour créer ses poèmes.
- Le poète à sa fenêtre : thème romantique.
- Omniprésence du ciel -> champ lexical. Astrologue, clochers (2), mâts, ciel / cieux (religieux).
Strophe 1 : vers 2 : nuit
Vers 3 : Matin : le jour.
Strophe 2 : ciel voilé (brume, fumée, fleuves de charbon, nuit / pénombre)
Vastitude, liberté, associés à la ville.
2) La ville industrielle
a) "Les clochers" : aspect traditionnel de la ville de Paris.
b) - Les usines :
-> L'atelier
-> "les tuyaux"
-> "Les fleuves de charbon"
C'est une ville familière, qui ressemble à d'autres villes.
C'est aussi une ville qui travaille (ville industrielle)
Détails prosaïques ("tuyaux")
Vers 6 : Métonymie : "L'atelier qui chante et qui bavarde" : personnification.
Vers 7 : "Les tuyaux, les clochers, ces mâts de la cité" -> métaphore.
Paris est caractérisé par la vie, les bruits quotidiens.
II) Le paysage urbain transfiguré :
1) Mouvement amorcé dans la 1ère strophe, nettement dans la 2ème
Idéalisation du paysage
a) Tuyaux, clochers assimilés à des "mats"
Implicitement, la ville est assimilée à un avenir ( -> évasion, découverte, aventure).
b) Les bruits familiers sont évoqués de manière idéalisée : clochers -> cloches ; "L'atelier qui chante" -> les ouvriers qui chantent au travail
-> Bruits (qui rythment la journée) valorisés -> sonnerie des cloches distinguées comme "hymnes solennels", idée de grandeur et de noblesse.
Vers 4 : "Leurs hymnes solennels emportés par le vent"
Lenteur