Pedagogie de rousseau
Le dictionnaire le « Larousse » propose quatre sens nuancés du terme « éduquer » :
« 1- Former quelqu’un en développant et en épanouissant sa personnalité.2- Développer une aptitude par des exercices appropriés. 3-Développer chez quelqu’un, un groupe certaines aptitudes, certaines connaissances, une forme de culture. 4- Faire acquérir à quelqu’un les usages de la société. » De nos jours il est courant d’utiliser les notions « éduquer », « instruire », « former », « enseigner », « apprendre », « dresser », « élever », « initier », « discipliner » indifféremment alors que chacun renvoie pourtant à une attitude et à une pratique éducative singulière. Force est de constater que l’action d’éduquer et sa finalité n’est pas aussi simple et claire à définir. Compte tenu de sa complexité, beaucoup d’écrivains ont tenté d’en proposer un sens univoque dans des essais et des romans mais en vain. Pour Aristote éduquer visait à faire intégrer le sujet apprenant à la Cité, pour Locke il avait pour finalité de le rendre honnête, pour Rousseau lui apprendre à être libre et Freud discipliner ses instincts primitifs, Durkheim forger un homme social et d’autres encore y ont réfléchi. Après cette énumération, on se rend vite compte que l’éducation agit dans tous les domaines : morale, social, politique, psychologique... et s’annonce de ce fait plus « ambiguë ». Jean Jacques Rousseau philosophe, penseur politique et pédagogue suisse est souvent présenté comme l’auteur de la pensée éducative moderne qu’il développe dans son « œuvre culte » Emile ou de l’Education. J’ai choisi de parler de cet auteur tout simplement parce que le concept éducatif « rousseauiste » me fascine et m’interroge d’autant plus qu’il s’oppose radicalement à ma vision de l’éducation et à mes préjugés (sensibiliser et donner le gout de la lecture aux élèves, beaucoup parler aux enfants). Comment penser l’éducation sans le recours au discours ? Rousseau qui refuse les fables affirme