Peine de mort .
Elle est prévue dans les textes de loi de presque cent pays, mais seuls vingt et un pays ont procédé à des exécutions en 2010. Elle est une sanction désapprouvée par les institutions internationales comme l'Organisation des Nations unies (ONU). Les États abolitionnistes sont aujourd'hui majoritaires, mais ils ne représentent encore qu'une minorité de la population mondiale.
Au niveau mondial, le 18 décembre 2007, l’Assemblée générale de l'ONU a adopté une résolution appelant à une suspension provisoire sur les exécutions. Cependant huit des dix pays les plus peuplés ont voté contre.
Peine de mort en France.
Avant 1791, il existait en France suivant les époques une multitude de modalités d'exécuter de la peine capitale, selon le crime et la condition du condamné.
Le droit pénal de l'Ancien-Régime comportait des peines destinées à faire souffrir le coupable, et des peines destinées à l'humilier. Les peines n'avaient pas pour but de punir ou d'amender le coupable, mais d'impressionner les spectateurs, de servir d'exemple, de dissuader le public de commettre des crimes.
L'emprisonnement ne figurait pas encore parmi les peines, et il ne servait qu'à s'assurer de la personne accusée en attente du jugement, ou alors comme peine de substitution. En particulier pour les femmes qui n'étaient jamais tenues d'exécuter une peine de bagne, et plus rarement exécutées en cas de peine de mort. Les femmes enceintes ne pouvaient pas