Peinture
Entre 1820 et 1850, la peinture française connaissait de prestigieux mouvements artistiques, avec d'abord la révolution romantique (Géricault, Delacroix), puis la révolution réaliste (Courbet, Millet) et naturaliste des peintres de l'Ecole de Barbizon (Daubigny, Rousseau, Troyon, Corot).
Sous l'influence des paysagistes britanniques Bonington, Constable, Turner, le paysage allait devenir un genre à part entière dans la peinture française, dont Corot sera le représentant le plus illustre.
Courbet, Corot et Delacroix, représentent alors l'avant-garde de la peinture française, et vont constituer les modèles dont tous les impressionnistes vont s'inspirer à leurs débuts.
Le terme d'« impressionnisme » vient d'un article du critique d'art Louis Leroy, paru dans le journal quotidien le Charivari en date du 25 avril 1874, et intitulé : « L'exposition des impressionnistes ».
L'impressionnisme est un mouvement caractéristique de la peinture française, parfois appelé réalisme optique en raison de son intérêt presque scientifique dans l'expérience visuelle réelle et l'effet de lumière et de mouvement sur l'apparence des objets.
La devise impressionniste est « l'œil humain est un instrument merveilleux ». Son impact dans le monde entier a été durable et énorme. Le nom «Impressionnistes» est venu du sobriquet que les critiques conservateurs utilisaient pour ridiculiser le mouvement. Les Impressionnistes ont appris à transcrire directement leurs sensations visuelles de la nature. Le contexte historique et social
Vers 1860, à Paris, les audaces picturales et le choix des sujets de jeunes peintres constitués en associations font scandale. Refusés aux Salons des officiels, ils organisent des expositions privées. La première se déroule dans l’atelier du photographe Félix Nadar en 1874. A cette occasion est exposé le tableau de Claude Monet, « Impression soleil levant », qui inspire le surnom d’ «