« Pensez-vous que la découverte des différences chez l’autre conduise inévitablement à les condamner ? »
Accroche
« J e suis « moi » »,
« Tu es « toi » »,
Puis-je respecter ce que tu es et toi, respecter ce que je suis ?
Reformulation de la question
Si je découvre, si je mets en évidence des différences chez toi, par rapport à moi, vais-je inévitablement être amenée à les condamner ?
A la manière d’Amin Maalouf, je pourrais poser la question suivante : « Quiconque revendique une identité plus complexe va-t-il se retrouver marginalisé ? » (P.9)
Ch1
Découvrir l’autre…
Dans ma démarche de la découverte de l’autre, je m’intéresse à ce qu’il est.
L’autre sera forcément différent, puisqu’il est « autre ».
« Mon identité , c’est ce qui fait que je ne suis identique à aucune autre personne » dit Maalouf…
Je pourrais faire mon « examen d’identité » : J’habite la commune de Vaux sur Sûre, ma langue maternelle est le français, je suis de race blanche, je suis baptisée, je suis blonde, j’aime la danse,…
Je pourrais probablement trouver certains de ces éléments chez « toi », mais jamais je ne rencontrerai la même combinaison chez « toi » et chez « moi » Ton examen d’identité sera « autre ».
Ch2
Nos différences…
« Toi » et « Moi » sommes tellement « autre ».
Au-delà des différences physiques, extérieures, il y a aussi tout ce que « Toi » tu penses, et qui est tellement différent de ce que « Moi », je pense. Ces différences font que nos « appartenances sont parfois contradictoires » ( P.45) : que ce soit notre milieu social, notre langue, notre religion, nos rites, nos engagements politiques, nos études, notre travail,…
Ch3
Ces différences vont-telles faire de « Toi » et « Moi » des rivaux…
Vais-je condamner tes différences.
Vas-tu condamner mes différences ?
Si je ne sais pas assumer ce que je suis, si tu ne sais pas assumer ce que tu es, si tu me fais peur, si tu m’inspires de la méfiance, je te rejette, je te condamne, je m’enferme