Perche du nil
Dans les années 60, la Perche du Nil a été introduite dans le lac Victoria (qui borde le Kenya, l’Ouganda et la Tanzanie). Celle-ci a entrainé l’extinction d’une grande majorité des centaines d’espèces différentes de poissons indigènes qui peuplaient le lac. De plus, les Africains habitants autour du lac ne bénéficient pas de l’argent gagné grâce à la Perche. La plupart d’entre eux sont dans la rue, sans argent, malades (sida, …). En effet, les poissons pêchés par les indigènes sont vendus à très petit prix aux usines qui sont gérées par des Indo-Européens. Ceux-ci les exportent vers l’Europe et ne laissent à la population locale que les carcasses des poissons... Les Africains apportent uniquement de la main d’œuvre et sont donc écartés des postes importants et rentables, afin d’éviter toute révolte de leur part.
Les gérants des usines se font énormément d’argent, ce qui enrichit les pays européens. La mondialisation permet cet échange commercial entre les continents (ici le poisson) et est donc fort profitable pour nous, les Européens. Il est vrai que cela fournit également du travail aux Africains mais malheureusement, ils sont sous-payés, exploités et ils se doivent de travailler très durement pour essayer de survivre, de nourrir leur famille.
500 tonnes par jour
L’exploitation de la Perche du Nil produit 500 tonnes de poissons par jour. Tout est dépecé sur place, emballé et prêt à être exporté vers l’Europe. Les maigres restes sont partagés par la population locale affamée.
Cette pauvreté engendre bien des atrocités : de nombreuses femmes se prostituent et propagent le sida autour d’elles, 10 à 15 personnes en meurent chaque mois. Les enfants sont livrés à eux-mêmes, ils ne vont pas à l’école et travaillent très jeunes donc ils ne sont pas instruits. Ils sont souvent abandonnés ou