Perseval
Introduction :
Le passage que je vais essayer d’analyser est extrait d’une œuvre de Chrétien de Toyes qui est restée inachevée en 1190 : « Perceval » ou « Le Roman du Graal ».
Perceval quitte le château de la belle Blanchefleur en vainqueur : il l’a délivré, elle et son peuple, et a contribué à l’amélioration de leurs vies. Il s’en va donc retrouver sa mère qu’il espère encore vivante. En chemin, il est arrêté par une rivière qui l’empêche de continuer sa route. Voyant qu’il ne pourra pas traverser il demande au pêcheur qu’il rencontre de l’héberger. Par sa suite, Perceval reçoit une épée extraordinaire, assiste muet au passage du Graal et de l'épée qui saigne, comme lui a conseillé Gorneman. Il ne pose pas de question, et remet à demain le moment de s'interroger au sujet de cette cérémonie, mais ce sera trop tard, il ne trouvera le château vide.
Axe de lecture :
Dans cette analyse, je vais tenter de démontrer l’entrée de l’imaginaire ou du merveilleux.
Découpage du texte :
1ère partie : p.88 de ligne 1 « tient chemin », à ligne 10 « de ce monde»
On peut nommer cette partie : Prières
2ème partie : p.88 de ligne 11 « Il a longé », à p.89 ligne 43 « pour me suivre »
On peut nommer cette partie : Premier enchantement
3ème partie : p.89 de ligne 44 « A peine a-t-il », à ligne 53 « Le pont-levis »
On peut nommer cette partie : Second enchantement
Analyse :
Dans la première partie de l’extrait, on peut relever le champ lexical de Dieu : prière à Dieu, le Père Souverain, priait, Seigneur. Ce choix de mot peut avoir un rapport avec l’auteur qui était un moine. On peut également dire qu’il se moque de son héro quand Perceval dit : « Si je pouvais passer cette eau, je crois que je retrouverais ma mère si elle est encore de ce monde. » Le chevalier ne peut évidemment pas passer cette rivière. On peut peut-être déduire de cette interdiction une sorte de punition, car Perceval prit uniquement quand il est dans le besoin tendis que