Personnage
Le personnage est rendu antipathique par des procédés d’écriture :
Le jugement explicite du narrateur omniscient (vocabulaire moral, du jugement, notamment chez Hugo) – le point de vue adopté, en l’occurrence la focalisation interne, renforcé par le style indirect libre chez Dumas et Stendhal où le personnage s’expose au jugement des lecteurs – les circonstances mêmes du récit (projets d’évasion de Milady, prolepses chez Hugo)
A « jeune ambitieux » n’hésite pas à se servir des autres pour servir ses intérêts. Procédé principal : focalisation interne et narrateur qui Rapporte paroles intérieures « je me dois à moi-même d’être son amant » calcul et égo et grâce au style indirect libre qui souligne le mépris de Julien pour ses prétedantes « Dieu sait combien elle a eu d’amants ! » ego surdimensionné/ « faut que j’aie une de ces deux femmes » impératif, cynique, ambition.
B Milady - Le narrateur est partie prenante du portrait à charge, phrase exclamative « que de haine elle distille ! » - animalisation « rugissements sourds », « mugit », métaphore « châteaux sombre et orgueilleux » traduisant à la fois la beauté, l’attraction et une inquiétude. Des antithèses relaient l’oxymore initial « ange démoniaque » « de magnifiques projets de vengeance » Focalisation interne et style indirect libre « pour se venger, il faut être libre, et pour être libre… » mettent en relief la rage de Milady. Notons que le lecteur est sensible à la dernière parole de Milady « je suis toujours belle » risible dans sa situation d’enfermement et terrifiante aussi car ce peut être son moyen d’évasion.
C Portrait de Thénardier mené par un narrateur omniscient qui embarque par le « on » le lecteur dans son récit et lui demande une implication plus grande en s’adressant directement à lui « les lecteurs… ». Le portrait est d’abord risible, il consiste en une accumulation d’adjectifs hétéroclites « grande, bonde, rouge, grasse, charnue, carrée », d’images «