personnages d aux champs
- La destinée des deux familles paysannes : le lecteur suit leur évolution, de l’union initiale (fusion, proximité, alliance et entente du début) à la désunion finale (l'éclatement, la dispersion et la haine de la fin). Les Vallin se sont enrichis et sont heureux, les Tuvache sont toujours misérables et le malheur les frappe plus cruellement encore.
- Les paysans sont disqualifiés dans cette nouvelle : ils ont un comportement bestial, leur langue est déformée, leurs enfants se vautrent « dans la poussière », leur intelligence est limitée. Les parents Tuvache sont « stupéfaits et sans idée ». Au fil du récit, le narrateur emploie en effet un lexique de plus en plus dépréciatif concernant les Tuvache, et en particulier la mère : « ostentation », « grossières », « vociférées », « sans répit ». De plus, il insinue progressivement le doute quant à ses véritables motifs.
A. Jean Vallin : comme les autres enfants, il vit misérablement, dans la saleté. C'est un « marmot hurlant » qu’emporte Mme d’Hubières. Pus tard, il s’est transformé « Un jeune monsieur, avec une chaîne de montre en or, descendit d’une brillante voiture ». Il parle bien : « Bonjour, papa ; bonjour, maman ». Ces quelques détails montrent l’évolution de Jean, sa promotion sociale. De plus, il a été élevé dans le souvenir de ses parents qu’il a quittés à quinze mois environ.
B. Charlot Tuvache : à quinze mois avec « ses joues sales » et « ses cheveux blonds frisés et pommadés de terre », il a attiré l’attention de Mme d’Hubières. À vingt et un an Charlot est resté un rustre et il