Peut il etre juste de désobéir ?
Le problème de l'autorité est au centre de la philosophie politique et de la sociologie. Si, depuis Platon, tous les écrits philosophiques contiennent des discussions de l'autorité, on peut citer comme auteurs contemporains Max Weber ou encore Alexandre Kojève qui s'inspirait librement d'Hegel.
Dans le cas actuel, deux termes s’opposent, « juste » généralement associé au droit, à la justice et la raison et fondé sur la légitimité et «désobéir » que l’on définit par le refus de se soumettre à une loi, des normes ou toutes autres formes de jugement. Ainsi, l’utilisation de ces termes montre l’opposition effectuée entre eux mais également en fonction des mœurs et des coutumes de chaque individu.
Apparaît-il légitime de transgresser une autorité telle qu’elle soit ? N’est-ce pas parfois un devoir ? Sans obéissance, une République peut-elle exister ?
Il n’apparaît pas systématique de se soumettre à une autorité. Chaque passage de la vie conduit, sous différentes formes, à la liberté de désobéir. En effet, dès le plus jeune âge on distingue une forme de désobéissance vis à vis des parents généralement et n’ayant pas de grandes conséquences si ce n’est le refus d’obéir à certaines règles qui entraînent punitions diverses et variés. En transgressant ainsi aux règles fixées ces enfants montre leur évolution avec souvent l’apprentissage de la parole et la répétition de « non ». Ce refus de se soumettre à ces règles qui deviennent de plus en plus rigide dans certains cas, évolue avec l’âge avec la confrontation au monde extérieur. En grandissant, les règles ne se fixent plus uniquement au niveau familiale il y a l’école avec le respect, les règles de vie au sein de l’établissement. Mais la désobéissance se heurte plus violemment lors de l’adolescence avec cette « crise » qui semble inévitable et qui rime avec révolte. Plus aucune soumission à l’autorité n’est alors acceptée. Plus tard, dans le cadre du travail on retrouve la