Le XIXème et le début du XXème siècle inventent le roman du présent. Les notions de réalisme et de naturalisme sont indissociables de la représentation de la réalité imminente. Ainsi les personnages, leurs langages, les décors sont des contemporains des lecteurs. Ils partagent le même monde. Ce genre a plusieurs but tels que divertir, apprendre, s'évader, s'étonner, dénoncer, comprendre, critiquer... Dans Une Vie de Maupassant, Rosalie déclare : « La vie voyez-vous, ca n’est jamais si bon ou si mauvais qu’on croit ». Peut-on dire que le roman doit ouvrir les yeux ou bien permettre d'échapper le lecteur à sa réalité? Nous verrons ainsi que le roman ouvre les yeux du lecteur sur la vie, puis que le roman permet d'échapper à la réalité. Enfin que le roman a d'autres utilités telles que divertir, faire découvrir.

Tout d’abord, le roman en ouvrant les yeux au lecteur, peut apporter des valeurs à ce dernier. En effet, un roman peut faire réfléchir sur des notions de la vie, et donc faire méditer le lecteur sur celle-ci. Ainsi il se pose des questions qui peuvent la changer. Le réalisme est un courant qui peint à merveille la réalité telle qu’elle l’est. Hugo illustre très bien l’écrivain qui dans ces romans, met en scène un personnage qui connait un drame, mais qui s’en sort. Comme dans Les Misérables, avec le personnage de Jean Valjean qui est un bagnard et qui au fil du temps et des rencontres s’améliore et devient « plus humain ». Ce personnage n’est pas sans rappeler le personnage d’un roman du même auteur, Le Dernier jour d’un condamné. C’est un roman parlant de la politique de l’époque et de la peine de mort toujours de vigueur, nous suivons le « chemin » d’un condamné à mort. Dans Illusions perdues de Balzac, un jeune homme se retrouve à Paris où il perd vite ses illusions. C’est trois situations où le drame est présent, éveille chez le lecteur, des sentiments qui peuvent influencer son mode de fonctionnement ou bien même son mode de pensée. Le mérite d’un