Peut-on dire "à chacun sa morale " ?
Alors, peut-on dire « à chacun sa morale » ? Peut-on vraiment accepter la formule « à chacun sa morale » ou bien au-delà de cette diversité des croyances, y a-t-il un socle de valeurs universelles ?
Nous nous interrogerons dans une première partie sur l’idée d’un fondement universaliste de la morale, ensuite nous nous demanderons si toute morale n’est pas inévitablement relative, puis dans une dernière partie nous poserons l'idée de l'éthique du consentement et de la morale envers soi-même.
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Il semble impossible d’imaginer un système moral unique qui puisse rassembler des valeurs que tous les hommes pourraient partager. Or on peut se poser la question