En philosophie, la culture désigne ce qui est différent de la nature, c’est-à-dire ce qui est acquis et non ce qui est inné.
En sociologie, elle peut se définir par la richesse d’un pays ; elle retrace toute l’histoire d’un peuple. Elle constitue un ensemble qui représente notre croyance, nos mœurs, notre langage, notre civilisation, notre société, le domaine artistique…, qui évolue avec le temps.
La notion de valeur fait référence à une idée d’évaluation. Cela revient à la question de comparer plusieurs cultures. Sur quels critères peut-on juger de manière objective la valeur d’une culture ?

La tendance naturelle de l’homme serait de considérer la culture étrangère comme une « moins valable » que la sienne. L’individu appartenant à une culture qu’il a choisi ou qui lui est imposé par son pays, son cadre familiale ou par son époque, la considère nécessairement comme supérieure.
Il s’agit là de l’ethnocentrisme, qui correspond à la tendance plus ou moins consciente à privilégier les valeurs et les formes culturelles du groupe ethnique auquel on appartient.
Prenons l'exemple du nazisme de la seconde guerre mondiale avec Hitler qui qualifiait de "race supérieure" les personnes blondes aux yeux bleus. Et celui-là même exterminait les juifs simplement parce que pour lui, c'était une race inferieur. Ce jugement n’est pas objectif et neutre, mais subjectif.
Seulement l’objectivité s’exprime en termes de neutralité et d’impartialité. L’individu objectif est censé, au moment de porter un jugement, abandonner tout ce qui lui est propre, tels que les idées, les croyances ou encore les préférences personnelles. On peut parfois juger objectivement, par exemple la culture grecque est estimée « importante » et « féconde », souvent considérée comme le berceau de la culture occidentale. Ce jugement s’appuie sur des raisons objectives, tels que l’existence de livres, monuments, statues, œuvres philosophiques…toute cette culture a influencé d’autres cultures et a été