Peut on parler de monarchie en france avant 1789
Une constitution monarchique apparaît comme une antithèse entre deux termes qui sont fondés sur des principes antinomiques, une constitution est en effet un ensemble de règle inscrite ou expressément citée. A cela s’oppose le fait que ce soit le « sang » qui légitime la transmission du pouvoir royal et une multitude de coutumes qui ont valeurs de règes. En réalité, le concept de constitution monarchique est difficilement envisageable, car le roi est selon la coutume, le plus haut représentant des Hommes sur terre. Mais alors quelle place doit prendre la constitution, car elle aussi doit être au-dessus de tout. Tout d’abord une constitution est la loi fondamentale d’un état qui définit les droits et les libertés des citoyens ainsi que l’organisation et les séparations du pouvoir politique. Elle précise l’articulation et le fonctionnement des différentes institutions qui compose l’état (administration et cetera). D’un autre côté, l’étymologie de monarchie est divisé en deux points ; mono –seul et archè-pouvoir, commandement. La monarchie est donc un régime politique ou le pouvoir est détenu par un seul chef, le monarque ou le souverain. À l’origine ce pouvoir était légitimé par une relation spirituelle que le monarque entretenait avec une divinité. Le sujet nous situes à partir de la fin de la féodalité, jusqu’aux prémices de la révolution de 1789. Ceci nous amène donc à nous poser la question suivante ; l’ancien régime a-t-il évolué dans sa politique et ses traditions au point de donner à son terme les prémices d’une constitution monarchique ? Pour autant le mot constitution peut paraitre osé dans ce contexte Historique, du fait d’une très large part des traditions et des coutumes encore présentes à la veille de la révolution. Nous étudierons donc dans un premier temps, (I) l’ancien régime, une réelle monarchie absolue. Puis dans un second temps (II) les lois fondamentales supérieures aux autres