Philo

732 mots 3 pages
L’être humain semble instinctivement porté à la recherche de son bonheur. Si celui-ci constitue le souverain bien, alors rien ne le surpasse et tout avoir pour être heureux dans la vie semble bien suffisant. Epicure justifie ainsi cette quête : « Il faut avoir le souci de ce qui produit le bonheur, puisque s’il est présent, nous avons tout, tandis que s’il est absent, nous faisons tout pour l’avoir. » ( Lettre à Ménécée ). Mais cela peut sembler encore vague : est-ce que le bonheur est la somme de nos satisfactions, ou inversement, le bonheur est-il un état requis pour tout avoir ? Et avoir tout pour être heureux, cela suffit-il à saisir entièrement l’essence du bonheur ? Car si le bonheur dans notre vie pratique est la comptabilité des satisfactions de notre sensibilité, il est aussi un état d’esprit supérieur, dégagé des contingences du quotidien. .
Il n’était d’ailleurs pas le seule à rejoindre se courant de pensées puisque de nombreux autres philosophes comme Kant on clairement exprimés leurs idées que l’homme ne semble chercher qu’une seule chose : Le Bonheur...
Cependant, est-il possible de réunir tous les éléments nécessaires pour atteindre cet état? Que signifie donc cette expression : « avoir tout pour être heureux » ?
En effet, l’expression « il a tout pour être heureux » est paradoxale puisqu’elle exprime un bonheur qui fait défaut, alors que toutes les conditions pour être heureux sont réunies.
L’expression en question semble appeler deux compléments qui en précisent le sens : d’une part, il a tout pour être heureux, mais il ne l’est pas ; d’autre part, moi qui parle, je serais heureux si j’avais ce qu’il a, car il a tout ce qui me rendrait heureux. De sorte que de celui qui a tout pour être heureux, on dira à la fois qu’il est et qu’il n’est pas enviable : il est enviable parce qu’il semble posséder toutes les conditions, tous les éléments du bonheur ; mais il est aussi à plaindre parce que pour lui ces éléments et ces conditions semblent privés

en relation

  • Philo
    776 mots | 4 pages
  • Philo
    420 mots | 2 pages
  • Philo
    2493 mots | 10 pages
  • Philo
    1432 mots | 6 pages
  • Le bonheur est-il individuel?
    831 mots | 4 pages
  • Le bonheur au 18ème siècle
    1056 mots | 5 pages
  • Philo
    63094 mots | 253 pages
  • Philo
    807 mots | 4 pages
  • Philo
    674 mots | 3 pages
  • Philo
    1351 mots | 6 pages
  • Philo
    450 mots | 2 pages
  • Philo
    313 mots | 2 pages
  • Philo
    3978 mots | 16 pages
  • Philo
    678 mots | 3 pages
  • Philo
    298 mots | 2 pages