Philo

355 mots 2 pages
Kant tire des leçons du rationalisme classique : il n’est pas possible de connaitre la nature et l’existence des choses par la seule raison, indépendamment de toute observation. Il est des questions que la seule raison ne peut trancher. Ce qu’il reproche au rationalisme, c’est de penser que les choses sont telles qu’on les pense rationnellement. Mais d'un autre côté, Kant ne se range pas aux côtés des empiristes qui, à l'inverse, soutiennent que toutes nos connaissances procèdent des perceptions et d'elles seules, et que la raison de sert qu'à les ordonner. Kant remarque que c’est à la suite d’une révolution (ici la révolution copernicienne) ou changement de méthode que la physique a pu progresser, passer de « simples tâtonnement » à l’état de science. Cette rupture consiste à renier le fait de simplement observer les phénomènes, mais de ne pas s’en remettre exclusivement à la raison, ses jugements et déductions. Pour lui, la physique a pu être nommée science lorsqu’elle a abandonné la simple observation, et les spéculations de la raison dont le but était de répondre aux problèmes posés (duel entre empirisme et rationalisme que Kant critique tous les deux).
Pour expliquer comment la physique est devenue une science, Kant met en avant le principe de l’expérimentation (ATTENTION : différent de l’expérience). Au début du texte, il cite Galilée, Torricelli ou Stahl, et leur point commun est qu’il ne se contente pas simplement d’observer des phénomènes que l’on retrouve habituellement dans la nature, ils les provoquent de manière volontaire, afin de mettre à l’épreuve des faits et de l’observation les spéculations rationnelles, alors que l’expérience n’est qu’une simple observation, l’esprit y est purement passif.
L’expérimentation mélange donc observation et travail de la raison, elle ne consiste pas simplement en une observation passive, mais permet à la raison d’anticiper le déroulement de certains phénomènes, puis de créer un dispositif permettant de vérifier si

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