Philosophie

3061 mots 13 pages
Identité et individuation chez Leibniz

1. Dans l’ouvrage Primae veritates (1686), le problème de l’identité est présenté sous deux aspects. D’une part, il y a une classe de propositions, connues sous la dénomination de premières vérités, ou vérités identiques, qui jouent le rôle de principes, ou d’axiomes et à partir desquelles on peut déduire toutes les autres propositions. Par l’affirmation que toute chose est ce qu’elle est, Leibniz, comme il semble, traite le principe de l’identité en principe souverain (et cela, pour la première et la dernière fois). D’autre part, à partir du principe de l’identité, considéré vérité première, on peut déduire une conséquence très importante, à savoir que dans la nature ne peuvent pas exister deux choses singuliers qui diffèrent seulement numérique. Autrement dit, deux choses singulières qui occupent deux positions dans l’espace diffèrent non seulement par leurs positions, mais il doit nécessairement y avoir au moins une propriété qui appartienne à l’une et non pas a l’autre. Leibniz fait allusion aux propriétés non-relationnelles ou intrinsèques. Par conséquent, on peut dire aujourd’hui que deux choses différent non seulement par leurs positions différents, mais surtout par le fait que l’une a une certaine structure chimique, par exemple, et l’autre a une autre structure chimique, ou bien par le fait que l’une a une certaine masse atomique et l’autre une masse atomique différente, ou bien par leur structure ADN etc. Ce sens de l’identité, que l’on appelle l’identité numérique, apparaît dans un autre ouvrage de la même époque, à savoir la Dissertation métaphysique. Après la caractérisation de la substance individuelle, ou être complète, qu’elle est une substance qui a une notion si accomplie, " qu’elle soit suffisante, à comprendre et à en faire deduire tous les predicats du sujet à qui cette notion est attribuée " et après l’affirmation de l’idée que la " substance singuliere exprime tout l’univers à

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