Philosophie

1311 mots 6 pages
Dans le seconde moitié du 19ème siècle, il n’existe ni en France ni à l’étranger de services de police consacrés à la recherche au recueil ni à l’exploitation des indices comme preuves. Depuis 1808, les policiers sont soumis au Code d’instruction criminelle et sont surtout attachés aux témoignages et aux aveux comme preuves. Le médecin Mathieu-Joseph Bonaventure Orfila (1787-1835) pionnier de la toxicologie et le professeur Ambroise Tardieu et Alexandre Lacassagne, médecins légistes. Le 14 mai 1881, le Conseil Général de Paris autorise dans la capitale une salle d’autopsie, un laboratoire de chimie, de physiologie, et de micrographie affectés aux recherches médico-légale. Louis Alphonse Bertillon est un de co-fondateurs en 1859 de l’école d’anthropologie.
Le premier laboratoire de police de médecine légale s’ouvre à Lyon le 24 janvier 1910 grâce à Edmond Locard (1877-1952) qui est un élève d’Alexandre Lacassagne. 3 autres laboratoires semblables s’ouvrent, un à Lille en 1932, un à Toulouse en 1938, et un en Marseille en 1927.

Ambroise Paré, (1510-1590), est le père de la chirurgie actuelle. Il réalise la première autopsie avec ouverture du corps et recherche des causes de la mort en 1562.

De la fin des années 1980 au début des années 1990, la police scientifique et technique française, placée sous l’autorité de Jacques Genthial puis sous celle du contrôleur général Olivier Foll qui lui succède en 1989, connaît une évolution (une « révolution » diront certains) d’une ampleur comparable à celle vécu sous Bertillon.
La Belle Epoque avait vu l’empreinte digitale être le principal moteur du développement des sciences de l’enquête judicaire. C’est un nouveau moyen d’identification humaine à partir des traces laissées par le criminel qui va lui aussi tenir ce rôle à l’approche du XXIème siècle. Il s’agit de l’empreinte génétique.
Appelé ainsi par une référence barbare à l’empreinte digitale (genetic fingerprint, disent les Anglo-Saxons), le procédé est mis au

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