Philosophie
Le premier laboratoire de police de médecine légale s’ouvre à Lyon le 24 janvier 1910 grâce à Edmond Locard (1877-1952) qui est un élève d’Alexandre Lacassagne. 3 autres laboratoires semblables s’ouvrent, un à Lille en 1932, un à Toulouse en 1938, et un en Marseille en 1927.
Ambroise Paré, (1510-1590), est le père de la chirurgie actuelle. Il réalise la première autopsie avec ouverture du corps et recherche des causes de la mort en 1562.
De la fin des années 1980 au début des années 1990, la police scientifique et technique française, placée sous l’autorité de Jacques Genthial puis sous celle du contrôleur général Olivier Foll qui lui succède en 1989, connaît une évolution (une « révolution » diront certains) d’une ampleur comparable à celle vécu sous Bertillon.
La Belle Epoque avait vu l’empreinte digitale être le principal moteur du développement des sciences de l’enquête judicaire. C’est un nouveau moyen d’identification humaine à partir des traces laissées par le criminel qui va lui aussi tenir ce rôle à l’approche du XXIème siècle. Il s’agit de l’empreinte génétique.
Appelé ainsi par une référence barbare à l’empreinte digitale (genetic fingerprint, disent les Anglo-Saxons), le procédé est mis au